Madame Yamina Sehimi, femme de Mohamed Tahar, Mohamed ne s’est pas rendue aujourd’hui 29 août au poste des services de renseignement de Gafsa comme prévue. Cependant, c’est les agents de police qui sont venus la chercher. Ils ont débarqué chez elle pour l’emmener avec ses deux enfants Amani ( 2 ans) et Amine (5 ans) sans pitié.
Une fois au commissariat, les agents lui ont demandé de lire un document qui porte atteinte à son mari., puis de le réécrire par ses propres mains et de le signer. Mme Yamina Sehimi a exprimé son refus total à signer ce papier et elle fut relâchée à 16h de l’après-midi.
Les agents lui ont demandé de revenir demain 30 août et si elle ne le fait pas, c’est eux qui viendront la chercher.
Vérité-Action suit cet affaire de prêt et exprime son indignation face à ce traitement inhumain et humiliant pour une mère de 6 enfants et vivant seule loin de son mari et sans aucun soutien.
Nous appelons, également, les autorités tunisiennes à cesser ses pratiques de vengeance vis-à-vis des familles des prisonniers et des exilés.
Fribourg, le 29 août 2002